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définition

Les ovaires sont des organes pairs situés de chaque côté de l’utérus. Ils sont responsables de la sécrétion des hormones et des cellules de la reproduction (ovocytes). Les trompes sont situées juste à côté et destinées au transport des cellules sexuelles (ovocyte et spermatozoide) et de l’embryon vers l’utérus.
Ces deux organes peuvent présenter des cancers dont le traitement sera semblable.
Le cancer de l’ovaire est dans la majorité des cas développé à partir des cellules de la surface. Il s’agit d’un adénocarcinome épithélial. Il survient essentiellement après la ménopause, entre 60 et 70 ans.

Dans certains cas, il peut y avoir une prédisposition familiale

diagnostic

Le diagnostic clinique

Les signes sont tardifs et peu spécifiques. Au stade précoce, il n’y a souvent aucun symptôme. Progressivement, avec le développement de la tumeur, on peut voir apparaitre des pertes vaginales (sanglantes ou non), des douleurs ou ballonnements abdominaux, une constipation, une envie fréquente d’aller uriner, des difficultés à s’alimenter, une augmentation de volume de l’abdomen, une sensation de pesanteur dans le ventre, un essouflement…

Les examens complémentaires

Pratiqués après l’examen clinique, ils permettent de préciser le diagnostic.

Le premier d’entre eux est l’échographie abdominale et pelvienne.

Celle-ci sera ensuite complétée par un scanner abdominal précisant l’extension de la maladie.

Une prise de sang avec dosage des marqueurs tumoraux (Ca 125) et un calcul du « Risk Of Malignancy » est effectuée (score ROMA). Attention, l’élévation du Ca125 n’est pas suffisante pour porter le diagnostic et son élévation peut avoir d’autres causes que le cancer.

traitement


La chirurgie
Le traitement est principalement chirurgical et consiste à retirer les deux ovaires, l’utérus, les trompes, l’épiploon (tablier graisseux sous l’estomac) et les ganglions le long des axes vasculaires. Il faut de plus enlever les extensions tumorales, ce qui peut nécessiter des gestes de résection digestive par exemple. Cette chirurgie est menée par laparotomie (à ventre ouvert) par une cicatrice verticale. Elle vise à ne pas laisser de tumeur en place (chirurgie sans reliquat tumoral ou R0). Si ce geste opératoire n’est pas possible sans laisser une partie importante de la tumeur en place, le traitement doit commencer par une chimiothérapie qui permet de faire régresser les lésions et d’envisager l’intervention dans un second temps.
La place du traitement conservateur (laissant l’utérus et l’ovaire sain en place) est très limitée. Ce traitement ne peut se concevoir que dans les stades débutants chez une femme avec un désir de grossesse.
La chimiothérapie
Elle est très souvent indiquée soit avant la chirurgie (situation néoadjuvante), soit après la chirurgie (situation adjuvante) pour compléter l’acte chirurgical et limiter le risque de récidive.
Le projet personnalisé de soins qui valide l’ensemble de votre traitement sera décidé, comme pour tous les autres cancers, au sein d’une RCP qui réunit les différents spécialistes concernés (chirurgiens gynécologues, oncologues, pathologistes…)
L’hospitalisation
Il s’agit d’une hospitalisation de plusieurs jours en chirurgie conventionnelle. La durée est fonction de l’étendue du geste opératoire effectué.
Après l’intervention, des anticoagulants vous seront prescrits  ainsi  qu’un traitement antalgique.
Tout signe anormal doit vous faire consulter, en particulier de la fièvre, des douleurs, un arrêt des matières et des gaz avec  vomissements, un malaise…
Le résultat des analyses effectuées vous seront donnés et expliqués en consultation, une quinzaine de jours après l’intervention chirurgicale.