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(urgences
gynécologiques-maternité)

La mastectomie désigne l’ablation totale du sein pour traiter un cancer du sein ou plus rarement pour le prévenir dans le cas de prédisposition génétique. Elle touche environ 20000 femmes par an, soit 30% des femmes concernées par cette maladie.

 

avant l’intervention

Une consultation a lieu avec votre chirurgien qui vous exposera les raisons du geste, son déroulement. Il est souvent nécessaire d’aborder le problème de la reconstruction mammaire. Elle peut, dans certains cas, vous être proposée dans le même temps opératoire. On parle alors de reconstruction immédiate. Dans d’autres cas, en fonction de vos souhaits, des traitements ou des techniques de reconstruction souhaitées, elle n’est envisagée que dans un second temps, après la fin de la chimiothérapie ou de la radiothérapie (au moins 1 an après la fin cette dernière). On parle alors de reconstruction différée.

Il n’est par ailleurs pas obligatoire de reconstruire le sein et vous pouvez opter pour le port d’une prothèse mammaire externe si cela est votre choix. Il n’y a pas non plus de délai maximum et il est important de prendre le délai de réflexion nécessaire à votre décision.

 

Le déroulement de l’intervention

L’opération se déroule sous anesthésie générale et dure environ une heure si elle n’est pas associée à une reconstruction. La consultation avec un anesthésiste doit avoir eu lieu au moins 48 heures avant. La plaque aréolo-mamelonnaire est enlevée ainsi qu’une partie de la peau, la glande est ensuite décollée de la peau et du muscle pectoral et adressée pour analyse. Le curage axillaire peut être réalisé en même temps si besoin. La peau est ensuite refermée après avoir mis en place un drain.

 

les indications

Le rapport entre le volume de la tumeur et le volume total du sein ne permet pas une chirurgie conservatrice. Dans cette indication, une chimiothérapie néo-adjuvante (pratiquée avant l’intervention) peut, si elle est indiquée, permettre de réduire le volume de la tumeur et envisager une conservation du sein. De même, l’utilisation de techniques de chirurgie plastique peut permettre d’envisager, dans certains cas, l’exérèse de tumeur plus grande en minimisant les séquelles esthétiques (oncoplastie).

Plusieurs tumeurs sont présentes dans le même sein (multifocalité).

Il existe un état précancéreux étendu à une grande partie de la glande.

Il s’agit d’une récidive sur un sein déjà irradié

En prévention de la survenue d’un cancer du sein et en association avec une reconstruction immédiate dans le cadre des mutations génétiques BRCA1 et BRCA2.

 

 

Après l’intervention

Vous serez conduite en salle de réveil où vous serez surveillée 2 heures

Les suites ne sont habituellement pas douloureuses. L’hospitalisation dure de 1 à 4 jours et dépend de la production du drain.

Des séances de rééducation de l’épaule et de prise en charge des cicatrices vous seront prescrites à la sortie, de même qu’une prothèse mammaire externe, initialement en mousse, destinée à être mise en place dans le soutien-gorge.

La douleur sera prise en charge par des antalgiques.

Un rendez-vous en consultation sera organisé une quinzaine de jours plus tard pour vous annoncer les résultats des analyses. Le projet personnalisé de soins vous y sera expliqué. Ce projet sera validé au sein d’une commission réunissant les différents spécialistes concernés appelée réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).

 

Complications

Il peut s’agir de complications physiques comme une infection (abcès) ou un hématome. Un épanchement de lymphe est possible et peut nécessiter d’être ponctionné en consultation.

Une raideur et une diminution de la mobilité de l’épaule est habituelle et bénéficie des séances de kinésithérapie et d’une mobilisation précoce.

 A plus long terme un gonflement du bras (lymphoedème) est possible nécessitant une prise en charge spécifique.

Hormis les complications physiques possibles, la mutilation induite par l’intervention peut conduire à des perturbations psychologiques oscillant entre le sentiment de soulagement ou de résignation lié à la notion de geste nécessaire pour guérir et le sentiment de perte de la féminité et de l’estime de soi.